Le mot du Premier Ministre Kablan Duncan et la question de la responsabilité du personnel politique ivoirien. 2ème partie
La mise au point faite par le premier Ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan le Mardi 12 janvier dernier, amène nécessairement à évaluer, d’un point de vue qualitatif la gouvernance du parti au pouvoir et l’activité de contre-pouvoir des partis d’opposition. Le gouvernement libéral ivoirien gouverne-t-il comme il se doit en démocratie électorale représentative? L’opposition dite socialiste ivoirienne s’oppose-t-elle au gouvernement comme il se doit dans ce type de régime ?
En démocratie électorale représentative, un gouvernement d’obédience libérale doit gouverner selon les principes du libéralisme. Une opposition d’obédience socialiste doit s’opposer au gouvernement avec les principes du socialisme. Cette règle d’or explique, en France, le désaveu du gouvernement socialiste français actuel auquel son électorat reproche de gérer le pouvoir comme un gouvernement libéral. En posant la question de la qualité du mode sous lequel le gouvernement et l’opposition politique s’exercent en Côte d’Ivoire, nous évaluons donc ces deux représentants du pouvoir démocratique selon leurs capacités respectives à répondre aux réquisits des obédiences dont elles prétendent se réclamer.