Simone Gbagbo ne reconnait pas l’acte de l’accusation. « Je ne reconnais pas les faits », a-t-elle déclaré sous diverses formes tout au long de son procès. A l’en croire, les accusations sont des affabulations construites à partir de scènes montés de toute pièce par ses adversaires, par la France, par Nicolas Sarkozy, par la Communauté internationale, par l’ONU, par les forces néocolonialistes, et par les USA où elle avait pourtant pris ses quartiers dans le milieu évangélistes. Simone Gbagbo, la prétendue combattante de la liberté, la responsable politique, se veut pourtant innocente de toute responsabilité politique envers ses populations dans les massacres survenus dans son pays. Les dénégations de l’accusée, les manœuvres dilatoires des avocats, payés pour soustraire leur client au couperet du glaive de la justice, ne font donc pas illusion.