Pourquoi les ex-colonisés sont-ils tombés dans le fétichisme qui est, pour la démocratie et la République, un danger mortel et comment s’en libérer ?
Le fétichisme qui fait désormais partie de notre univers culturel n’a rien à voir avec l’animisme. Il en est au contraire la perversion. Telle une gangrène, il corrompt, en Afrique, toute notre vie sociale et notamment notre existence politique en anéantissant notre rapport aux principes et aux valeurs transcendantes qui la structurent en profondeur.