Articles par balises :Homogénéité

Présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire : se garder de la confusion des repères.

Les municipales d’octobre 2018 furent en Côte d’Ivoire, un test grandeur nature préfigurant la présidentielle 2020. Les populations approuvèrent massivement la politique d’intégration nationale choisie et mise en œuvre par le gouvernement RHDP. Elles désapprouvèrent, par contre, le discours d’exclusion, les politiques de fragmentation et de division sociale portées par les tenants du nationalisme identitaire et du populisme. Il ne faut pas être amnésique. Le résultat des municipales d’Octobre 2018  devrait réguler les choix tactiques et stratégiques du RHDP.

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Pourquoi la plate-forme projetée par le FPI, le PDCI et le RACI en Côte d’Ivoire demeurera-t-elle chimérique ?

Depuis 2014, l’échec répétitif  des projets de plate-forme de l’opposition ivoirienne semble s’expliquer par le fait que les motivations respectives des partis prenantes soient en contradiction avec l’esprit de ce dispositif inter-partisan qui permet de conquérir la majorité des votes dans une démocratie pluraliste. Ces échecs semblent être, à la fois, le symptôme et le reflet spectaculaire de cette contradiction. Il importe de justifier rationnellement cette hypothèse.

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Quel programme politique et économique le PDCI d’Henri Konan Bédié propose-t-il, en alternatives, aux Ivoiriens ?

Comme sa gouvernance en témoigne par les faits, le RHDP propose aux Ivoiriens un programme économique et politique libéral à orientation sociale marqué par l’intervention régulatrice de l’Etat dans la dimension publique de la sphère économique. Concentré sur le projet d’intégration nationale, le RHDP met en œuvre une politique économique et sociale qui combine l’investissement à la redistribution dans une action de modernisation de la société ivoirienne.

Cette œuvre d’intégration nationale est un impératif politique vital dans notre pays ethniquement et confessionnellement diversifié.

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Quel nationalisme dans les États postcoloniaux d’Afrique au sud du Sahara?

Considérons, en perspective,  le cas emblématique de la Côte d'Ivoire, pour analyser cette problématique générale. En ce pays qui se caractérise par sa diversité ethnique et confessionnelle, les thématiques du nationalisme, de la défense d’une identité culturelle et d’une souveraineté nationale menacée par une invasion étrangère et par les intérêts du capitalisme financier international, occupent la scène de l’affrontement politique depuis les années 1990.

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La thématique de l’invasion étrangère, une arme anti-politique prisée en Côte d’Ivoire.

 
"Le nationalisme, c'est d'abord la haine…Le nationalisme c'est d'abord la haine des autres" dit Romain Gary. La démocratie, régime des droits fondamentaux de la personne,  ne se construit pas avec la haine car la démocratie est d'abord la reconnaissance et l'amour des autres. La démocratie  est le régime de la pluralité et de la reconnaissance réciproque des altérités.  
Ceux qui, en Côte d'Ivoire, prétendent être les parangons de la démocratie en tenant le discours haineux du nationalisme ethnique xénophobe sont des imposteurs. La démocratie ne saurait être représentée par la haine des autres et de l'étranger.
 L'étonnante invasion de l'espace public ivoirien, ces temps – ci, par  la thématique de l'invasion étrangère  a un air de déjà vu. Elle survient toujours à des étapes cruciales du temps politique ivoirien  telles les élections et les alternances de pouvoir.

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En quoi le RHDP parti unifié est-il le garant de la paix sociale, de la stabilité politique et du développement économique en Côte d’Ivoire ?

Rassemblée durablement dans le consensus sur les valeurs de la démocratie républicaine, l’unification du RHDP est la formule de coalition pérenne pouvant garantir la continuité historique du programme politique et du projet sociétal d’inclusion portés par le RHDP en Côte d’Ivoire.

Le RHDP est un acteur de paix sociale, de stabilité politique et de développement économique  parce que sa gouvernance se situe dans la continuité du programme et du projet sociétal inclusifs de l’houphouëtisme. (Cf « Pour une nouvelle coalition politique éclairée par l’esprit de l’houphouëtisme » cedea.net Février 2018 . Il reprend cette vision politique qui avait été mise en œuvre avec succès dans le cadre de la démocratie de parti-unique. Il la porte plus loin dans le nouveau régime politique ivoirien de démocratie républicaine pluraliste.

Le programme houphouëtiste fut un générateur de paix parce qu’il accepta selon l’esprit de la démocratie, l’hétérogénéité de fait de la société ivoirienne. Tout en respectant les particularismes culturels, il entreprit d’unifier cette diversité sociale dans la citoyenneté pour construire entre les populations un sentiment d’appartenance nationale. Il fut un générateur de stabilité politique et de développement économique parce qu’il mobilisa le couple investissement/redistribution pour réaliser l’intégration de la société par la  modernisation du pays. Le leitmotiv  de négociation et de dialogue permit d’assurer la gestion politique des tensions sociales  générées par cette œuvre de transformation de la société.

Le RHDP s’inscrit dans la continuité de ce programme. Acceptant l’hétérogénéité de la société ivoirienne, son souci est de raffermir la citoyenneté, de rétablir l’alliance houphouëtiste des identités et de la rationalité économique moderne. Sa vision du monde est structurée par une représentation pluraliste du corps social. Il y voit un entrelacs de positions, de représentations et d’intérêts tous légitimes. Cette vision détermine sa politique sociale et économique inclusive.

Depuis 2011, le RHDP met en œuvre une politique d’intégration nationale de la société par la modernisation économique. Il mobilise le couple investissement/redistribution pour réaliser l’intégration sociale de la cité. Il gère politiquement le  changement social par la négociation et le compromis. Cette politique d’inclusion qui combine et unit les impératifs contradictoires, de diversité et d’unité, de particularité et de généralité, d’égalité et de liberté, est génératrice de paix sociale, de stabilité politique et de développement économique.

Pourquoi est-il, de ce fait, rationnel de penser et de soutenir que le RHDP parti unifié est le seul garant politique de ces états sociaux en Côte d’Ivoire ?

Il est rationnel de soutenir ce propos, parce que la majorité des offres politiques ivoiriennes concurrentes est constituée de projets sociétaux et de programmes d’exclusion ou d'anti-programmes, qui heurtent frontalement l’hétérogénéité native de la société ivoirienne. En face du RHDP se tiennent, en guise d’opposition politique, les forces du nationalisme identitaire, du populisme et du factionnalisme qui nourrissent une vision communautaire de la société et une conception autocratique du pouvoir et de l’économie.

Ce pedigree antipolitique souvent dissimulé sous un discours démocratique démagogique se trahit concrètement dans les éléments de langage et les pratiques. La mise en œuvre de cette vision du monde et de ce programme avait mécaniquement entraîné la fracture de la société ivoirienne.

Les Weltanschauungs, les programmes et les projets sociétaux de ces forces sont, pour la Côte d’Ivoire politiquement, socialement et économiquement désintégrants. L’ethno-nationalisme clôt les frontières culturelles, sépare les identités, bloque la communication interculturelle. Instituant un rapport d’exclusion réciproque entre les identités ethniques et confessionnelles, il entraîne leur fermeture. Récusant l’hétérogénéité fondatrice de notre société et voulant la reconstruire en l’homogénéisant culturellement sous le signe de l’autochtonie, il est un facteur de division et de guerre civile. Cette œuvre d’homogénéisation communautaire et de désintégration politique et économique est potentialisée par le national-populisme qui en appelle à une symbiose du peuple au rejet de l’économie libre de marché et  de la modernisation identifiées au colonialisme et au néocolonialisme. Cette division et cette rupture internes de la cité sont enfin accentuées par le factionnalisme qui réduit l’affrontement politique à la quête anomique du pouvoir, institue dans la cité la primauté des intérêts particuliers égocentrés  et des ambitions personnelles démesurées.

 L’histoire de notre pays montre, par les faits, que la mise en œuvre de ce programme politique et de cette weltanschauung avait provoqué mécaniquement la désintégration de notre pays. Malgré cette preuve historique, elle continue néanmoins de structurer le discours politique et les pratiques des blocs identitaires, des nationaux-populistes et des factions en notre pays.(Cf. "Présidentielle 2020: le synopsis critique des forces politique en présence en Côte d'Ivoire. cedea.net, Avril 2018).

 Ce synopsis critique des forces politiques en présence sur l’échiquier politique, l’investigation critique de leurs discours, de leurs éléments de langage et de leur pratique révèlent que le RHDP parti unifié est bel et bien le rempart de la paix sociale, de la stabilité politique et du développement économique en Côte d’Ivoire. Contre  le programme et le projet sociétal d’exclusion proposée par ses concurrents, son offre politique d’inclusion sociale et d’intégration économique répond aux demandes de la société ivoirienne sur ces différents registres.

De la réforme de la constitution à la réforme du parlement : la cohérence d’un mouvement de démocratie républicaine en Côte d’Ivoire.

La légitimité démocratique des actions du gouvernement devrait être jugée en étant rapportée aux valeurs, aux principes et au rôle fonctionnel des institutions  du régime de démocratie républicaine. La pertinence des critiques de l’opposition devrait être également évaluée en étant rapportée à ces principes.

En m’en tenant à cette exigence politique, j’évalue ici la légitimité démocratique des actes du gouvernement, relativement à ces deux mesures controversées : la réforme de la constitution sur le point de la citoyenneté, et la réforme bicamérale du parlement. J’essaie rationnellement d’en déterminer la cohérence et la pertinence en les rapportant à l’esprit du régime de démocratie représentative.

Il me semble que l’opposition ivoirienne qui verse dans le populisme antisystème, à la fois par choix stratégique mais surtout par son incapacité à la critique constructive, ne respecte pas ce cahier de charges. Sa critique nihiliste et sa contestation du Sénat, inspirée par la mauvaise foi, en sont les preuves emblématiques.

M’en tenant à cette exigence rationnelle, il m’est possible d’affirmer que la réforme constitutionnelle de 2016, et la présente réforme parlementaire de 2018, réajustent notre pays aux réquisits fondamentaux de la République et de la  démocratie représentative.

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Utilité du Sénat : la comparaison Sénégal-Côte d’Ivoire est fallacieuse.

La comparaison entre la Côte d’Ivoire au Sénégal faite par les contempteurs ivoiriens du Sénat pour alléguer l'inutilité de cette institution en notre pays est indue et rationnellement injustifiée. Cette comparaison est illégitime et viciée  pour deux raisons fondamentales.

Premièrement le tissu sociologique ivoirien est différent de celui du Sénégal. Le tissu sociologique ivoirien est très hétérogène et très diversifié ethniquement et confessionnellement. Le tissu sénégalais est, au contraire, relativement plus homogène de ce double point de vue.

Deuxièmement (et ce point est essentiel), au Sénégal un consensus national sur le régime de démocratie républicaine rassemble les élites modernes et les élites traditionnelles, les dirigeants des confessions et les populations. En Côte d'Ivoire existe au contraire un dissensus fondamental des élites sur le régime. La République et le régime de démocratie libérale sont contestés par une grande partie des élites modernes parmi  lesquelles se fait remarquer l'intelligentsia universitaire au plus haut niveau qui en appelle à la nationalité contre la citoyenneté et à une conception communautaire antilibérale de l'Etat.

Ces spécificités sociologiques et politiques introduisent une différence qualitative entre le Sénégal et la Côte d'Ivoire.

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Côte d’Ivoire : Front Populaire Ivoirien versus Front National français : la logique antidémocratique du front.

Le Front Populaire Ivoirien est, comme le Front National français, un front de guerre. En politique, la dénomination partisane de front renvoie à une définition du combat politique comme combat de type militaire. Elle signifie un positionnement et une ligne d’affrontement contre des ennemis à anéantir, et non pas contre des adversaires-partenaires avec lesquels négocier et passer des compromis.

 Le Front National français est récemment sorti du front, autrement dit de l’opposition frontale qui récuse les compromis, parce qu’il aspire à s’inscrire dans la République et exercer le pouvoir d’Etat. Il a compris le message des Français qui lui fut délivré de manière cinglante au 2ème tour de la présidentielle. Il envisage d’entrer dans le rassemblement, afin de pouvoir s’adresser à tous les Français sans exclusion. On peut néanmoins en douter en raison de sa conception racialiste de la nation et de son refus de l’altérité.

Le Front Populaire Ivoirien est, quant à lui, resté au front où tente de l’y rejoindre la faction identitaire du PDCI, qui tient le langage de l’enrôlement militaire. Cette faction parle d’hommes à disposition et de moyens en sa possession pour prendre le pouvoir.

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Côte d’Ivoire : quelle est l’utilité du nouveau Sénat ivoirien dans le processus démocratique ?

Selon certains journalistes, certains juristes  et certains hommes politiques, le nouveau Sénat ivoirien est superflu et sans utilité démocratique. Concentrant son attention sur la lettre des institutions, le journaliste André Silver Konan juge, à partir d’un point de vue strictement procédural, que l’adoption du nouveau Sénat ivoirien est « un grand recul démocratique et social  de 70 ans ».

Envisageons la question du point de vue de l’esprit de cette institution, et de son rôle fonctionnel en démocratie  représentative, afin d’évaluer le bien fondé de cette récusation.

La décision gouvernementale d’installer un Sénat dans la représentation parlementaire ivoirienne a été contestée relativement à la question des procédures et de la légalité. Il faut maintenant en interroger la pertinence, relativement à la question de sa substance et de sa légitimité.

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Côte d’Ivoire : la Présidentielle ivoirienne de 2020 ne sera pas régie par la légitimité historique.

La Présidentielle de 2020, en notre pays, ne sera pas régie par la légitimité historique. Elle ne sera ni un concours de sélection de candidats générationnels, ni un rapport matériel et militaire de forces factionnelles. La légitimité qui présidera cette élection ne sera ni historique, ni générationnelle. Elle ne sera pas celle des mouvements de libération, dont l’histoire africaine montre que les dirigeants deviennent, de manière métronomique, des oppresseurs du peuple. Elle ne sera pas non plus celle des rebellions et des révoltes populaires qui font de la violence et de la préséance de leur leader déifié, le critère de la succession politique, transformant ainsi la démocratie représentative en démocratie plébiscitaire.

 Majoritaires en ce pays, comme en témoignent éloquemment les deux dernières élections présidentielles de 2010 et de 2015, les citoyens ivoiriens munis de leur responsabilité et de leur vigilance critique, veilleront, sur la longue durée, à préserver notre démocratie contre l’escroquerie politique constituée par la légitimité historique et par la logique de l’adoubement.

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Le trio infernal: ultralibéralisme, nationalisme identitaire et radicalisme de gauche.

Le trio infernal définit le cercle des extrémismes constitué par  l’ultralibéralisme, le nationalisme identitaire et le radicalisme de gauche. Ce trio calamiteux  exprime éloquemment le caractère antipolitique de l’ancien monde polarisé dont le 21ième siècle appelle le dépassement.  Lié par une vision communautariste du social, ce trio singulier est lié par un consensus : le principe d’exclusion et d’unilatéralité dogmatique de type idéologique. L’ultralibéralisme prétend réaliser la liberté en niant et en excluant l’égalité. L’extrémisme de gauche  prétend  réaliser l’égalité en niant et en excluant la liberté. Le nationalisme communautaire prétend réaliser l’identité en niant et en excluant l’altérité.

Ce consensus sur l’exclusion définit le caractère infernal antipolitique et antidémocratique du trio car la politique démocratique est un espace d’affrontements de valeurs et d’intérêt sociaux divergents  qui se résolvent à travers la négociation et le compromis. La démocratie est un régime d’inclusion qui appelle à intégrer la différence. Culturellement syncrétiques, les sociétés africaines risquent d’être dévastées par la culture d’exclusion nichée au cœur de la vision du monde  de ses trois illusions. Le développement endogène du continent, enjeu de ce XXIème siècle, dépend de la capacité des sociétés africaines à se réapproprier la culture démocratique d’inclusion et à rejeter les cultures antidémocratiques d’exclusion.

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La finalité des mouvements sociaux n’est pas de contester la démocratie.

En démocratie, les mouvements sociaux ne contestent pas le régime pluraliste. Il importe de distinguer le mouvement social et le mouvement politique et révolutionnaire. L’un est foncièrement différent de l’autre. Ils poursuivent des objectifs divergents. Le mouvement social, par exemple, une grève de fonctionnaires ou de cheminots, défend des intérêts catégoriels, revendique des droits à l’intérieur du régime, appelle à la négociation et est prêt au compromis social. Le mouvement non social politique et révolutionnaire, au contraire, conteste le régime, aspire à le renverser, si possible par la violence, et récuse par conséquent la négociation et le compromis social. La confusion entre ces deux types de mouvements brouille les repères. Elle est courante sous nos latitudes africaines.

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Réforme de la Constitution en Côte d’Ivoire. Le sens et l’objet des états généraux de la République. 4/4

Réforme de la constitutionRéappropriation autocritique des valeurs de la République et de la démocratie : la responsabilité citoyenne et politique

Demander  à tenir « les états généraux de la République pour faire le bilan de la crise politique ivoirienne afin que cette situation ne se reproduise pas dans un avenir proche », c’est vouloir recentrer le  débat public ivoirien sur les valeurs de la République et de la Démocratie. C’est vouloir déterminer les raisons ayant conduit les divers protagonistes de la crise politique ivoirienne à trahir si facilement ces valeurs. C’est, dans ce débat autocritique, réinterroger nos engagements individuels et collectifs du passé et du présent. C’est pour chacun d’entre nous, nous mettre en position de réceptivité pour  nous approprier les valeurs de la République et de la démocratie afin de construire le présent et l’avenir de la cité ivoirienne. C’est décider de révoquer le passé en nous y référant comme mémoire de nos abdications et de nos démissions. C’est vouloir bâtir le présent et le futur de la Côte d’Ivoire selon le modèle démocratique de la coexistence de la diversité, du respect des libertés fondamentales, de la coresponsabilité citoyenne et de la fraternité.

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Les conceptions anti-démocratiques du pouvoir, du gouvernement et du peuple en Afrique.

Représentations mentales antidémocratiques et politiques calamiteuses en Afrique. 2ème partie

  1. Les conceptions  antidémocratiques du pouvoir

1ère Quand un parti ou un acteur politique se représente le pouvoir démocratique  comme une propriété individuelle, et non pas comme une propriété collective, comme la propriété inaliénable du peuple, il le considère comme un bien dont il faut s’approprier personnellement.

 2ème Quand un parti ou un acteur politique se représente le pouvoir démocratique comme une entité réelle, et non pas comme une entité irréelle et métaphorique, il conçoit alors la lutte politique démocratique comme un combat réel mené en vue de s’en accaparer.

3ème Quand un parti ou un acteur politique se représente le lieu du pouvoir démocratique comme un lieu réel et un trône, et non pas comme un lieu métaphorique in-appropriable, il l’assimile à un territoire et à un trône à conquérir. Il conçoit alors la lutte politique comme une guerre de conquête territoriale et la prise du pouvoir comme prise d’un siège royal ou d’un sceptre de monarque.

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