Pour les courants extrémistes de la gauche française et pour leurs intellectuels organiques à l’image de François Mattei, de Michel Galy, et de certaines tendances de la gauche-caviar française à l’image de Guy Labertit, l’ethno-nationaliste africain qui en appelle aux identités primordiales, et qui combat pour la restauration des modèles politiques du passé, est un authentique homme de gauche et un progressiste.
En Afrique, le nationalisme identitaire est une force de progrès d’après leur conception communautaire du socialisme. En France, ils considèrent que le nationalisme est une force de réaction, une antithèse radicale du patriotisme. Mais, en Afrique, ils jugent que le nationalisme est identique au patriotisme parce que les communautés culturelles précoloniales sont des nations.