L’Etat démocratique africain doit-il se méfier des réseaux et médias sociaux ?
La fonction sociale des réseaux et les médias sociaux de l’internet, consiste-elle uniquement à offrir au public un espace d’entre soi, de divertissement et de partage de contenus privés ? Leur fonction politique consiste-t-elle à offrir aux acteurs politiques et aux mouvements insurrectionnels des instruments efficaces qui permettent d’influencer les opinions publiques, de manipuler les masses, de conquérir et de conserver le pouvoir ? Leur rôle socio-politique se réduit-il à cette dimension instrumentale et ludique ? La méfiance atavique des despotismes et des dictatures envers les réseaux et les médias sociaux ne laisse-t-elle pas entrevoir, au contraire, que leur dimension ludique recouvre une capacité à promouvoir le progrès socio-politique? Ce caractère n’en fait-il pas des partenaires essentielles de l’Etat démocratique ?