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Opposition ivoirienne : la résilience d’une mentalité pré-moderne à surmonter.

DANS LES PARTIS ET FRACTIONS ETHNO-NATIONALISTES de L'OPPOSITION IVOIRIENNE, semble être RÉSILIENTE UNE MENTALITÉ PRÉMODERNE qui se traduit par une vision communautariste de la société, du pouvoir politique et de l’Etat.

Cette mentalité pré-moderne doit être surmontée. La prégnance des dynamiques identitaires qui grèvent l’affrontement politique ivoirien depuis un quart de siècle s’y enracine.

Triompher de soi pour se définir comme force de progrès est un impératif moral et politique qui s’impose aux élites des États-postcoloniaux. Ce retour critique volontariste sur soi libère des enfermements dans le passé et permet, tout autant, de résilier, pour de bon, les logiques d'extraversion qui confortent les aliénations historiques. 

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LA PROBLÉMATIQUE DE LA DÉFINITION DE SOI COMME CITOYEN EN CÔTE D’IVOIRE. (1ère partie)

Le changement social repose toujours sur la condition expresse que la société et surtout son intelligentsia, consente à se réapproprier subjectivement les valeurs, les principes et les représentations requises par le nouveau modèle sociétal induit par les transformations historiques. Le modèle républicain et démocratique inhérent à l’Etat moderne requiert l’adoption par les populations des nouvelles représentations géopolitiques de Nation et d’unité nationale.

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FPI. La guerre des Gbagbo aura lieu

Ambroise Tiétié

Journaliste professionnel

au Rassemblement ( Quotidien Ivoirien)

Les vendredi 03 et samedi 04 janvier 2020, l’ancien président Laurent Gbagbo et Affi N’Guessan, président légal du FPI, se sont rencontrés à Bruxelles, en Belgique, où le premier réside dans l’attente d’un procès en appel après son acquittement contesté par le procureur de la CPI, la juriste gambien Fatou Bensouda.

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La dissidence d’Henri Konan Bédié et Soro Guillaume contre le RHDP est-elle une résistance de démocrates contre une dictature ?

La dissidence d'Henri Konan Bédié et Soro Guillaume est-elle une résistance de démocrates contre une dictature ou une dissidence d'apprentis autocrates et de fauteurs de guerre contre un front républicain et une démocratie qui frustre et contrarie leur ambition personnelle de capture patrimonialiste de pouvoir?

La dissidence d'Henri Konan Bédié et de Soro Guillaume contre le RHDP semble relever d'une dissidence d'apprentis autocrates et de fauteurs de guerre contre le programme de construction nationale d'un Front Républicain dont ils auraient renié les valeurs et les fins. Cette dissidence semble relever de l'anti-républicanisme et de l'anti-démocratie. Contre le suffrage universel et la voie des urnes, elle aurait choisi pour réaliser ses fins, la voie de l'insurrection et du coup d’État comme moyen d'allocation du pouvoir.

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Le pont Henri Konan Bédié : un symbole piétiné.

Il faut relire le texte du Professeur Kouadio Augustin Dibi publié par cedea le 21 Janvier 2015  «  L’appel de Daoukro et sa résonance symbolique dans le pont Henri Konan Bédié », pour saisir la signification symbolique de la dénomination du « pont Henri Konan Bédié » et prendre la mesure des conséquences catastrophiques du revirement identitaire du chef du PDCI, du point de vue des symboles.

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Editorial. Présidentielle 2020 : le RHDP face au défi de l’unité.

Le RHDP est à la croisée des chemins face à une opposition désunie et divisée par le choc des égocentrismes et par le conflit irréconciliable des intérêts particuliers d’appareils motivés par l’idolâtrie du pouvoir. Le RHDP qui a consolidé par décantation sa définition  comme front républicain, depuis la dissidence opportuniste d’Henri Konan Bédié et de Soro Guillaume, en est le contraire radical. Cette plate-forme désunie rêve naturellement de la désunion de son adversaire. Elle  entend  faire du RHDP  son alter ego afin de rétablir à son avantage les rapports de force dans la compétition électorale.

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Le racisme et la xénophobie électoraliste décomplexés des partis et fractions ethnicistes de l’opposition ivoirienne: une inédite et honteuse exception dans la sous-région.

Le racisme et la xénophobie décomplexés à tonalité esclavagiste des partis et fractions ethnicistes et autochtonistes de l'opposition ivoirienne est une exception honteuse et inédite  dans la Sous-région. Ce type de discours n’existe nulle part ailleurs dans les classes politiques des jeunes démocraties pluralistes du continent. A l'exception du parti raciste de l'apartheid en Afrique du sud, il n’existait pas non plus dans les régimes de parti unique.

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Démonstration de force partisane et majorité électorale: quel rapport?

L'efficience électorale d'une démonstration de force partisane dans une démocratie pluraliste est toujours déterminée par celle du programme politique qui anime cette mobilisation.

LE QUANTUM DES MILITANTS et DES APPAREILS dans un axe ethno-populiste caractérisé par des discours et des pratiques de division sociale et de désintégration nationale EST TOUJOURS MATHÉMATIQUEMENT MINORITAIRE.

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LE RHDP n’est pas un RDR bis. (1ère partie)

Le RHDP n'est pas une nouvelle dénomination du RDR. Le RHDP n’est pas un « RDR bis », comme le font croire les adversaires politiques de la coalition au pouvoir en Côte d'Ivoire dans un réductionnisme étrange qui trahit à la fois un prisme identitaire et un dépit né d’une incapacité à construire une plate forme transpartisane démocratique de construction nationale.

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Au FPI-GBAGBO et au PDCI-BÉDIÉ, assumer pleinement les conséquences politiques du discours de guerre civile.

Le FPI-GBAGBO et le  PDCI-BEDIE devraient supporter entièrement selon le principe de responsabilité, les conséquences politiques du discours de guerre civile qui est le leur. Ils devraient assumer la défaite électorale qui en est la conséquence logique dans une démocratie pluraliste lorsque les peuples conservent une mémoire vive de leur passé.

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La réconciliation nationale : le travail de la démocratie.

En Côte d’Ivoire, la thématique de réconciliation nationale a été dévoyée et instrumentalisée. Certains acteurs politiques s’en servent pour justifier et négocier, dans une logique corporatiste, leur prétention patrimonialiste à l’exercice du pouvoir d’Etat.

Tour à tour, ces acteurs qui tiennent pourtant le discours clivant et désintégrant du nationalisme ethnique s’autoproclament réconciliateurs nationaux et revendiquent, à ce titre, le pouvoir d’Etat tout en récusant le programme d’intégration nationale qui permet d’inclure la diversité sociale et de construire l’unité politique du pays.

La guerre civile fut la conséquence d’un programme d’exclusion sociale et de désintégration nationale qui contredisait la logique démocratique de réconciliation de la pluralité sociale qui structure le vivre-ensemble.

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Plate-forme Bédié-Gbagbo : un programme égalitaire de gauche ou un programme ethnonationaliste d’extrême droite ?

Quel programme partisan faut-il induire des représentations et des actions politiques des acteurs de la plate forme dite « non idéologique » de l’opposition ivoirienne ?

Quel projet partisan faut-il induire de leurs thématiques, de leurs discours, de leurs éléments de langage, de leur choix, de leurs décisions?

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La dérive identitaire post 1990 en Côte d’Ivoire en Côte d’Ivoire : le résultat d’une incapacité politique et d’un déficit de cognition.

A l’image de Moïse Lida Kouassi du FPI, un certain nombre d’acteurs politiques ivoiriens ont réinterprété, dans un sens communautariste, la répartition géopolitique des postes de l’Etat et de la haute administration qui fut l’un des principes cardinaux de la gouvernance de Félix Houphouët-Boigny

Cette géopolitique avait une dimension républicaine et obéissait à une préoccupation d’intégration nationale. Elle était par-dessus tout déterminée par une volonté d’unification politique de la Cité.

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Réconciliation en Côte d’Ivoire : le FPI s’en moque comme de l’an 40 !

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

au Rassemblement (Quotidien ivoirien)

En déplacement à Duékoué, le samedi 26 avril 2019, l’ancienne première dame Simone Ehivet Gbagbo, a parlé d’un supposé génocide dont les populations wê auraient été les victimes. De quoi se demander si cette dame et ses camarades veulent voir tourner la page de la crise postélectorale.

Libérée au  nom de la réconciliation nationale, car c’est le vrai sens de l’ordonnance d’amnistie prise par le chef de l’Etat le 06 août 2018, l’ancienne première dame Simone Ehivet Gbagbo semble faire peu cas de celle-ci.

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Présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire : se garder de la confusion des repères.

Les municipales d’octobre 2018 furent en Côte d’Ivoire, un test grandeur nature préfigurant la présidentielle 2020. Les populations approuvèrent massivement la politique d’intégration nationale choisie et mise en œuvre par le gouvernement RHDP. Elles désapprouvèrent, par contre, le discours d’exclusion, les politiques de fragmentation et de division sociale portées par les tenants du nationalisme identitaire et du populisme. Il ne faut pas être amnésique. Le résultat des municipales d’Octobre 2018  devrait réguler les choix tactiques et stratégiques du RHDP.

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