Articles par balises :Culpabilité pénale

La question de la responsabilité politique du gouvernement FPI dans la crise post-électorale ivoirienne 2010.

En démocratie l’État est responsable de sa société. Réciproquement le citoyen est responsable de son État et de son gouvernement. Le gouvernement répond du bien-être et du mal-être de la population. C’est une obligation politique. Cette responsabilité irréductible a justifié la récente interpellation du gouvernement RHDP par certaines organisations associatives et par certaines ONG relativement à la problématique des déguerpis de la SICOGI.

Cette responsabilité de principe fonde l’impératif de reddition périodique des comptes. Elle est spécifique et distincte de la responsabilité pénale de type judiciaire. Il s'agit d'une responsabilité politique. Aucun gouvernement ne peut et ne doit en être exempté car tous les gouvernements sont tenus de répondre  de leur charge envers la population. Un gouvernement est politiquement fautif quand il se décharge de cette responsabilité civique.

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La crise de la nation citoyenne et la panne de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.

Après une guerre civile, la justice impartiale réalise sa vertu réconciliatrice lorsque les protagonistes du conflit se reconnaissent une appartenance commune et partagent en commun les valeurs fondatrices du vivre-ensemble républicain et démocratique. La sanction pénale judiciaire réconcilie lorsque les responsables politiques et les accusés consentent expressément à reconnaitre leur culpabilité politique et leur culpabilité morale indépendamment de la culpabilité judiciaire. La reconnaissance de cette double culpabilité, qui n’est pas pénale, unit les coupables et les victimes dans la coresponsabilité d’une communauté politique qui se réconcilie à travers la peine judiciaire.La sanction pénale judiciaire, fut-elle impartiale et juste est, par contre, incapable de réconcilier la nation lorsque ces deux sortes de culpabilités ne sont pas préalablement reconnues et que les protagonistes du conflit ne se reconnaissent pas une appartenance commune et ne partagent pas en commun les valeurs fondatrices du vivre-ensemble républicain et démocratique. De ce point de vue, la dénonciation de la justice ivoirienne comme justice du vainqueur en Côte d’Ivoire traduisait la non-reconnaissance, par tous, de la Loi de la communauté politique nationale qui s’exprime dans cette Justice.

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La culpabilité morale et politique de Simone Gbagbo et de ses pairs.1/1

Pour Simone Gbagbo, pourtant jugée sous le chef d’accusation de crime contre l’humanité, le massacre perpétré par des éléments de sa garde rapprochée contre des femmes à Abobo  durant la crise post-électorale n’a pas existé.  « Les tueries des femmes d’Abobo, c’est une pièce de théâtre » a-t-elle affirmée devant le tribunal  à l’audience du Lundi 06 Juin 2016. Ce négationnisme cynique de l’ex-députée d’Abobo heurte l’entendement et la conscience de tout être humain normalement constitué.

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Laurent Gbagbo fut-il un démocrate ? 1ère partie

Au terme de l’audience du 28 Février 2013, à la Haye, devant les juges de la Cour Pénale Internationale Laurent Gbagbo avait répété sa profession de foi de démocrate pour contester son inculpation : "Toute ma vie, j’ai lutté pour la démocratie." avait-il déclaré.

Faut-il croire Laurent Gbagbo? Laurent Gbagbo est-il le père de la démocratie ivoirienne comme il le soutient ? Est-il l’un des premiers démocrates africains dont l’incarcération à la CPI constitue à ce titre un scandale absolu comme se plaisent à le soutenir ses supporteurs qui en font même une icône du panafricanisme et de l’anticolonialisme.

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