Relativement à la consistance des représentations mentales qui permettent de soutenir la Cité, l’un des effets délétères de la dérive ethno-nationaliste initiée dans les années 1990 dans notre pays, est la crise du sentiment républicain, de la conscience de l’intérêt général et du bien commun dans une partie non négligeable de notre société civile et de notre société politique.
Repliés sur nos identités communautaires, nos ambitions personnelles et nos intérêts particuliers désormais absolutisés, il semble que nous ayons perdu de vue l’intérêt général et le bien commun qui nous réunissent dans un même corps politique par delà nos différences et nos divergences. Il semble que nous soyons devenus aveugles à ces références ultimes qui garantissent nos intérêts particuliers et nos biens privés.