Articles par balises :République

Général Michel Gueu vs général Dogbo Blé Bruno : Honneur contre déshonneur…. Article publié le: 12 Octobre 2012

Article publié le: 12 Octobre 2012 – Auteur: Dr Alexis Dieth. – Source: Lebanco.net

Justice vient d'être rendue. Et l'exemplarité de la juste condamnation du pilier sécuritaire du régime Gbagbo qui a conclu sa carrière par l'assassinat crapuleux et symbolique d'un autre officier supérieur de l'armée recentre l'attention sur la problématique de la restauration de l'esprit républicain au sein de l'armée ivoirienne. Car en dépit de la criminalisation de l'armée par le précédent régime, l'histoire montre, à travers les choix antinomiques des deux chefs des gardes républicaines les années 2000 à 2011, que la servilité et le déshonneur ne triomphèrent jamais de l'esprit républicain et de l'honneur militaire dans le haut commandement. Au terme du verdict de la justice, il n'est pas inutile de jeter brièvement un regard rétrospectif sur les moments de cette bataille durant les années de sang et feu qui s'échelonnèrent de 1999 à 2011 pour justifier l'espoir du peuple ivoirien en son armée.

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Le pont Henri Konan Bédié : un symbole piétiné.

Il faut relire le texte du Professeur Kouadio Augustin Dibi publié par cedea le 21 Janvier 2015  «  L’appel de Daoukro et sa résonance symbolique dans le pont Henri Konan Bédié », pour saisir la signification symbolique de la dénomination du « pont Henri Konan Bédié » et prendre la mesure des conséquences catastrophiques du revirement identitaire du chef du PDCI, du point de vue des symboles.

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Editorial. Présidentielle 2020 : le RHDP face au défi de l’unité.

Le RHDP est à la croisée des chemins face à une opposition désunie et divisée par le choc des égocentrismes et par le conflit irréconciliable des intérêts particuliers d’appareils motivés par l’idolâtrie du pouvoir. Le RHDP qui a consolidé par décantation sa définition  comme front républicain, depuis la dissidence opportuniste d’Henri Konan Bédié et de Soro Guillaume, en est le contraire radical. Cette plate-forme désunie rêve naturellement de la désunion de son adversaire. Elle  entend  faire du RHDP  son alter ego afin de rétablir à son avantage les rapports de force dans la compétition électorale.

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Éditorial. L’unité de la diversité ethnique et confessionnelle, identité culturelle de la Côte d’Ivoire.

L'identité culturelle de la Côte d'Ivoire est la diversité d'une société multi-ethnique et multi-confessionnelle moderne ouverte à l'Altérité, aux échanges et aux changements.

L'identité culturelle de la Côte d' Ivoire n'est pas une identité communautaire constituée par les coutumes ineffables d'une ethnie autochtone protégeant son âme contre le changement et l'Altérité.

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Éditorial. L’unité de la diversité ethnique et confessionnelle, identité culturelle de la Côte d’Ivoire.

L'identité culturelle de la Côte d'Ivoire est la diversité d'une société multi-ethnique moderne ouverte à l'Altérité, aux échanges et aux changements.

L'identité culturelle de la Côte d'Ivoire n'est pas une identité communautaire constituée par les coutumes ineffables d'une ethnie autochtone protégeant son âme contre le changement et l'Altérité.

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PRESENTATION DU LIVRE DU PROFESSEUR DIBI KOUADIO AUGUSTIN par le Sénateur Coffi Michel Benoît.

Coffi  Michel Benoît.

Sénateur RHDP.

Membre du Conseil Politique du RHDP.

 

Le RHDP, l’acronyme qui fait couler tant d’encre et de salive et suscite autant de passion au sein de la famille des Houphouétistes depuis cette Assemblée générale constitutive du 18 juillet 2018, n’a pas encore fini de nous révéler toute l’étendue de son champ sémantique.

En vue de renforcer la lisibilité des adeptes de ce mouvement mué en parti politique, le Professeur DIBI Kouadio Augustin, en cette année 2019,  gratifie les militants de ce parti et les lecteurs ivoiriens d’un appel à travers lequel la rigueur scientifique du philosophe-enseignant le dispute à la saveur littéraire de l’écrivain soucieux de joindre l’utile à l’agréable, dans un ouvrage que je voudrais ranger dans la catégorie des réflexions philosophiques.

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Le RHDP un beau cadeau de l’amitié du destin en souvenir d’un bâtisseur.

DIBI Kouadio Augustin

Professeur Titulaire de Philosophie

Université Félix HOUPHOUËT BOIGNY

(Texte de présentation de l’ouvrage « Le RHDP un beau cadeau de l’amitié du destin en souvenir d’un bâtisseur »  lors de sa dédicace à l’Hôtel du district autonome d’Abidjan le jeudi 31 Octobre 2019.)

"Pour habiter un lieu, il faut d'abord le fonder", ainsi s'exprimait le grand historien et anthropologue des religions Mircea Eliade. Qu'est-ce que fonder ici, pour moi, sinon, afin de m'asseoir, lancer la parole en avant et m'acquitter d'un devoir de courtoisie ? Comment ne pas remercier Monsieur le Ministre-Gouverneur de nous ouvrir les portes de cette Maison, figure symbolique de la République, pour accueillir cette rencontre ? Accueillir est la manière que l'homme a de dilater son cœur afin d'être une demeure pour autrui, de nourrir de son jeûne la faim de l'autre. Acceptez, Monsieur le Gouverneur, que ce remerciement soit  redoublé ! Le choix de cette salle, tout à fait destinale, ne révèle-t-il pas en effet que  vous avez appris à tourner  vos  sens vers l'intérieur pour, dans le silence, entre OMBRE  et LUMIERE, aller aux  voyelles mystérieuses qui donnent vie aux consonnes ?

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Usurpation/ Augustin Dahouet, chef canton des Akouè ? Quand Bédié cautionne le faux.

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

Au Rassemblement (Quotidien ivoirien)

Il ne manquait plus que ça ! Mais comment s’étonner que Konan Bédié, chef de file des ivoiritaires qui voit derrière chaque étranger un ‘’ennemi’’ et pour qui la Côte d’Ivoire est en danger du fait de la présence massive des étrangers à qui on ‘’délivre des cartes nationales d’identité’’, soit la caution morale d’Augustin Dahouet ? Ce dernier qui se prend pour le chef canton des Akouè dispute ce titre avec le gouverneur Augustin Thiam, héritier putatif du père de la Nation et vrai détenteur du trône querellé.

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Ce qu’est le modèle politique ivoirien : une exigence de mémoire.

Instituée par Félix Houphouët-Boigny sous le régime de parti unique, l’originalité du modèle politique ivoirien consista à sceller l’alliance pérenne de l’identité ethnique et de la rationalité économique, et à définir l’État comme acteur de développement. Le PDCI-RDA fut l’instrument opérationnel de cette alchimie émancipatrice. (Cf « Ce qu’est l’houphouëtisme de Félix Houphouët-Boigny », cedea janvier 2019 ; « le chiffre secret de la méthodologie politique de Félix Houphouët-Boigny », cedea, Septembre 2018).

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A quelques mois de la Présidentielle 2020, le RHDP vent debout !

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

au Rassemblement  (Quotidien ivoirien)  

Dire que le RHDP se prépare à la Présidentielle 2020 serait un doux euphémisme. La vérité, c’est que la coalition au pouvoir est focalisée sur cette échéance capitale (ô combien) qui mobilise désormais toute son énergie et pour laquelle elle a mis ses cadres et militants en ordre de bataille.

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Le Président de la république Alassane Ouattara : l’exemple d’une gouvernance libérale et rationnelle de conviction.

Gardons-nous de déifier le Chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, d’en faire un démiurge doté de pouvoirs surnaturels au risque de tomber dans un culte de la personnalité qui porterait préjudice à la Cité en occultant la dimension d’exemplarité qu’incarne sa gouvernance caractérisée par le respect des fondamentaux de la République et de ceux du libéralisme qui est son obédience politique.

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Éditorial. Affaire Mangoua en Côte d’Ivoire: le daltonisme des procédures et la stratégie populiste du « procès du procès ».

Éditorial

Le daltonisme des procédures et la cécité au viol des marqueurs substantiels de la démocratie et de l’État de droit sapent les bases de la République.

Apprenons en Côte d'Ivoire à respecter les marqueurs substantiels de la démocratie et de l’État de droit et à nous représenter les procédures juridiques relativement au respect de ces marqueurs substantiels.

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L’EXEMPLE CHIRAC, LE GAULLISME, L’HOUPHOUËTISME et L’ERRANCE D’HENRI KONAN BÉDIÉ, l’anti-Chirac.

Jacques Chirac, le Gaullisme et l'Houphouëtisme: une droite centriste libérale-sociale et humaniste de conviction.

On retiendra de Jacques Chirac l'exemple d'un engagement libéral-social de principe, d'une politique de droite centriste et humaniste de conviction, fidèle à la vision du Gaullisme et à l'esprit du Général Charles De GAULLE.

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Affi N’guessan, chef du FPI officiel : « ni un acheté, ni un otage de Ouattara » mais une tentative d’opposition constructive en Côte d’Ivoire.

 L’affrontement démocratique oppose toujours un gouvernement et une opposition dans le cadre du consensus républicain. Elle met aux prises une majorité politique qui exerce le pouvoir pour défendre l’intérêt général et servir le bien commun et une minorité qui joue le rôle de contre-pouvoir. Le  contre-pouvoir est chargé de surveiller le pouvoir de l’interpeller, de le mettre au défi de réaliser son programme d’intégration nationale, d’être le challenger du gouvernement, d’aspirer à  prendre  le pouvoir  au moyen d’un programme social et économique inclusif et intégrateur alternatif convainquant qui remporte la majorité du vote.

L’affrontement politique dans une démocratie pluraliste, se définit par la synergie concurrentielle du gouvernement et de l’opposition, du pouvoir et du contre-pouvoir sur la base du consensus républicain. cf : « La synergie du gouvernement et de l’opposition en démocratie », cedea.net, Septembre 2019). Le rapport entre le gouvernement et l’opposition, entre le pouvoir et le contre-pouvoir  est en démocratie un rapport politique et non pas un rapport militaire et guerrier.

Affi N’guessan n’est ni un acheté, ni un otage comme l’accusent le FPI de Laurent Gbagbo et le PDCI version Bédié à partir de leur conception guerrière et militariste de la lutte politique. Il essaie d’investir l’espace jusqu’à ce jour inoccupé et vacant de chef d’une opposition démocratique et républicaine en Côte d’Ivoire.

Force est cependant de constater que tiraillé entre son ancrage dans une gauche nationaliste extrémiste, une fidélité personnelle à Laurent Gbagbo et une volonté de s’en éloigner pour rejoindre la république, le chef du FPI officiel souffre d’un déficit de lisibilité.

Pour qu’Affi N’guessan puisse investir pleinement l’espace inoccupé de chef d’une opposition démocratique, il devrait  opérer sa mue républicaine par un aggiornamento sans concession et sans équivoque qui lui permettrait de se définir comme dirigeant d’un parti de centre-gauche. (Cf : « Que faire au FPI pour réinvestir l’espace démocratique ivoirien », cedea.net, Octobre 2016). 

 Affi N’guessan et les cadres dirigeants de son FPI devraient, se réapproprier pleinement l’éthique démocratique et républicaine. Ils devraient abandonner le discours et les éléments de langage populiste de l’anticolonialisme tiers-mondiste prétendument « révolutionnaire » suranné. Ils devraient adopter pleinement le langage et les valeurs de la démocratie républicaine et se représenter le gouvernement comme un partenaire fonctionnel de l’opposition dans la division du travail démocratique  qui permet de défendre l’intérêt général et de servir le bien commun de la cité.

Le principe cardinal de l’éthique démocratique est que le gouvernement l’opposition sont reliés de manière systémique en qualité d’adversaires-partenaires. Ces deux polarités réciproquement nécessaire du régime démocratique ne sauraient être des ennemis.

Or en dépit de la reconnaissance du FPI de Affi N’guessan comme contre-pouvoir officiel, le chef du FPI  me semble être resté, jusqu’à ces derniers jours, dans une position de rejet et de non-reconnaissance de la pleine légitimité démocratique du gouvernement RHDP depuis 2010.

Demeurant sous l’emprise des ratiocinations ethno-nationalistes et des mensonges populistes avec lesquels le FPI avait camouflé son refus autocratique du suffrage des urnes  en Décembre 2010, Affi N’guessan avait  régulièrement mobilisé le discours l’autochtonie  et  était resté sur la ligne de l’extrémisme identitaire durant la Présidentielle de 2015.

Depuis le milieu de l’an 2018, sa volonté désormais apparente de rupture définitive avec l’extrémisme lui vaut les foudres de la logique guerrière et militariste du FPI de Laurent Gbagbo.

Rageusement indexé par le FPI de Laurent Gbagbo  comme ennemi, traitre, lâche, « vendu et otage de Ouattara »,  Affi N’guessan  est devenu aux yeux de la "Gbagbosphère"  un proscrit et un ennemi à abattre et non pas un acteur politique porteur d’une vision politique différente.

A condition qu’il puisse tirer toutes les conséquences de la stigmatisation guerrière dont il est l’objet de la part du FPI de Laurent Gbagbo et du PDCI version Bédié, Affi N’guessan devrait définir sa dissidence comme rupture idéologique et programmatique avec le FPI de Laurent Gbagbo. Il devrait assumer publiquement cette rupture en adoptant désormais et sans démagogie le discours de la république et de la démocratie. Cette dissidence ne devrait pas être un positionnement tactique opportuniste dans une stratégie d’appareil animée par une logique de vengeance.

Le positionnement centriste et républicain auquel s’essaye Affi requiert une révocation définitive de la vision communautariste du corps politique et de l’Etat.

Affi N’guessan devrait avoir le courage politique de se définir comme  opposant  en reconnaissant la légitimité démocratique du gouvernement RHDP, en refusant de le définir comme « un gouvernement de l’étranger au service d’intérêts étrangers » selon les éléments de langage caractéristiques du FPI de Laurent Gbagbo, du PDCI de Henri Konan Bédié et des divers micros-partis et fractions qui en sont les clientèles.

Affi N’guessan  devrait avoir le courage politique de reconnaitre publiquement le gouvernement RHDP comme son adversaire-partenaire dans le service de l’intérêt général et du Bien du peuple ivoirien. Il devrait  avoir le courage politique de renoncer à la vision communautariste et autochtoniste de la société ivoirienne. C’est à ces conditions sine qua non  que le chef du FPI officiel sera à même d’investir l’espace jusqu’à ce jour l’espace inoccupé et vacant de chef d’une opposition démocratique et républicaine  en Côte d’Ivoire.

Alliance PDCI-FPI : Le ‘’serpent’’ et le ‘’bâton’’ peuvent-ils cohabiter ?

Ambroise Tiétié

Journaliste professionnel

Au quotidien ivoirien Le Rassemblement.

Alliance PDCI-FPI : Le ‘’serpent’’ et le ‘’bâton’’ peuvent-ils cohabiter ?

Lorsque le PDCI-RDA a perdu le pouvoir le 24 décembre 1999, suite à un pronunciamiento, Laurent Gbagbo n’avait pas caché sa joie, estimant ‘’qu’il y a des coups d’Etat qui sont salutaires’’. Quelques jours plus tard, il mobilisait ses troupes en leur rappelant que ‘’le serpent n’est pas mort’’ et qu’il fallait donc ‘’garder le bâton’’. Le ‘’serpent’’, c’était le PDCI-RDA.

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