Éditorial. Les Constitutions sont loin d’être des textes immobiles.

Destinée à normer l'action politique, la constitution d'un pays est fondamentalement RÉFLEXIVE. Elle prend en compte, en tant que Loi FONDAMENTALE, en tant que RÉFÉRENCE ULTIME, le mouvement de l'histoire pour garantir la continuité du respect des libertés.

Pour saisir cette dimension de réflexivité de la Constitution, il faut la rapporter aux décisions des cours constitutionnelles qui ne sont jamais finales. Une modification de la Constitution peut toujours conduire une cour constitutionnelle à revenir sur ce ce qu'elle a édicté.

Les Constitutions des démocraties sont en effet loin d'être des textes immobiles.

Par exemple " en France dans les cinquante ans qui ont suivi l'adoption en 1958 de la 5 ième République le texte fondateur à ainsi été modifié vingt-quatre fois. Dans les premières décennies qui ont suivi la proclamation de Philadelphie en 1787, les amendements ont aussi été nombreux aux États-Unis" fait remarquer Pierre Rosanvallon professeur au Collège de France dans son ouvrage "La légitimité démocratique".

Qu'un ignorant comme Soro Guillaume répète, tel un perroquet, les opinions irraisonnées habituellement répandus sur les trottoirs de la désinformation et de la propagande par ses pairs ivoiriens et africains est à la mesure de leurs impostures et leurs confusions partagées.

Que des autocrates impénitents africains du genre de Soro Guillaume de Henri Konan Bédié et de Laurent Gbagbo aient pris la mauvaise habitude de dévoyer LA RÈGLE DE MODIFICATION CONTEXTUELLE DES CONSTITUTIONS pour servir leur idolâtrie du pouvoir ne signifie guère qu'il en soit ainsi pour tous les Chefs d'Etat.

Soro Guillaume et ses pairs du FPI-Gbagbo et du PDCI-Bédié sont des ignorants et des irresponsables auxquels ne doit jamais être confiée la direction d'un Etat et d'un pays.

 

 

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