Dans les titres des Unes des journaux partisans du nouvel axe informe Bédié-Gbagbo, l''illustration médiatique de la résilience des errances de la tache pourrie du PDCI version Henri Konan Bédié: la perte du sens et l'absolutisation du pouvoir qui au sein du PDCI-RDA causèrent la division interne du parti dans les années 1990.
Cette crise mémorielle pluri-décennale est actuellement matérialisée par les reniements, les contradictions, les confusions et engagements équivoques de Henri Konan Bédié, par les prises de positions étonnantes de l'ex-diplomate et ministre Essy Amara, du Général Gaston Ouassenan et de l'ex-Premier Ministre Charles Konan Banny pour ne citer qu'eux entre d'autres.
Ces reniements qui injurient le combat politique de Félix Houphouët-Boigny et l'esprit du PDCI-RDA son outil opérationnel, incarnent dans la postérité du parti de l'Indépendance, une maladie mortelle qui doit être soignée par réflexion et cognition au risque d'emporter la démocratie ivoirienne et l'unité politique de notre pays.
Il faut, pour prendre la mesure de la gravité de cette maladive et coupable errance politique, savoir qu'en Allemagne, le SPD, membre de la Grande coalition centriste et républicaine, a toujours dénoncé la politique d'austérité de la Chancelière Angela Merkel sans pour autant s'en retirer pour tenter une aventure politique dans une alliance avec des formations anti-républicaines et illibérales, une alliance contre-nature avec des partis identitaires susceptible de mettre en danger la cohésion de la société allemande, de diviser l'unité nationale et le front républicain destiné à empêcher la résurgence du nazisme.
Chaque pays ayant ses spécificités comparaison, en cette matière, n'est pas raison. L'analogie est néanmoins éclairante.
Voyant Angela Merkel conserver la direction de la Grande coalition, le SPD Allemand ne s'en est pas retiré pour dénoncer une imaginaire dictature de la CDU\CSU et pour fouler au pied l'histoire du pays, pour renier le programme de la majorité de gouvernement afin de satisfaire ses intérêts particuliers partisans et une ambition de pouvoir de son chef.
Un peuple est une mémoire historique garantie par la responsabilité civique et la qualité morale de ses dirigeants.
En Côte d'Ivoire le symbole de la gravité de la pathologie de la mémoire politique du peuple ivoirien est incarnée par Henri Konan Bédié, Essy Amara, Gaston Ouassenan, et Charles Konan Banny pour ne citer que ces figures emblématiques de ce dévoiement au PDCI et au FPI par Laurent Gbagbo l'historien qui n’hésita pas à récrire l'histoire de la Côte d'Ivoire pour asseoir idéologiquement, le mythe ethno-populiste de l'autochtonie afin de servir les intérêts particuliers de son parti.
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