« FPI, PDCI, Soro : toutes les alliances entre fils de ce pays sont possibles » déclare, dans une certaine impudence, Mr Gauze Jerôme Léon Charles un député PDCI dans une interview accordée à un quotidien ivoirien.
La politique démocratique telle que la conçoivent le PDCI, le FPI et le RACI en quête effrénée d’alliances électoralistes dénuées de principe et sans vergogne, c’est donc la politique du clientélisme, de la confusion, de l’arbitraire, de l’absence de limite, du meli-melo, de la bouillabaisse, du mélange des genres. C’est une politique sans position dans l’espace et sans direction dans le temps, sans droite, sans gauche, sans centre, donc sans repère. C’est de la politique anti-politique sans identité partisane définie, sans programme et sans d’autre projet que la capture du pouvoir par tous les moyens.
Cette politique anomique envisage les alliances politiques sous le mode de la complicité entre les chefs de partis et les nomenklaturas des appareils partisans en vue de la défense de leurs intérêts particuliers égocentriques au détriment de l'intérêt général et national.
Il n’est pas sûr, que la majorité des Ivoiriens, en quête de représentants fiables défenseurs et garants de leurs droits souverains souscrive à cette vision du député PDCI Gauze Jerôme Léon Charles. Cette vision anomique de la politique partagée par le trio Bédié-Gbagbo-Soro est anti-démocratique et liberticide.
L’un des principes constitutifs de l’affrontement interpartisan dans une démocratie pluraliste représentatif c’est pourtant le principe d’identité. En respectant ce principe, les partis politique se définissent et agissent comme représentants et défenseurs des intérêts sociaux de catégories socio-professionnelles déterminées aux intérêts divergents et contradictoires.
A ce principe d’identité s’ajoute le principe de totalité qui fait de chaque élu, le représentant et le défenseur des intérêts supérieurs de la nation qui se rapportent à protection de l’unité du corps politique et de l’intégrité du territoire.
Ce propos gravissimes de nature partitocratique du député PDCI qui cautionne l’entre-soi cynique entre élus, qui réduit la politique à la défense des intérêts particuliers des oligarchies partisanes et fractionnelles au détriment de ceux du peuple souverain, étonne.
Toutes les alliances ne sont pas possible sous dans un régime de démocratie pluraliste. Ouvrir la porte de la politique à cette permissivité c’est violer le principe de cohérence idéologique et programmatique sur lequel repose l’efficience de la représentation politique des intérêts sociaux. Ce propos du député PDCI permet aux Ivoiriens de distinguer de quel côté se trouve la garantie politique de leurs droits individuels et collectifs dans la classe politique de pays.
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